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3 clés pour améliorer sa confiance en soi

Le manque de confiance en soi est l’un des obstacles principaux qui vous empêche de réussir ce que vous entreprenez et de vivre une vie épanouie.

Mais, améliorer sa confiance en soi n’est pas aussi simple que de le vouloir. C’est même très difficile, surtout si vos troubles sont importants.

La prise de conscience étant le démarrage, nous verrons dans cet article comment le manque de confiance en vous affecte différents aspects de votre vie.

Je vous proposerai de passer un cours test qui permet de mesurer votre niveau de confiance en vous actuel.

Ensuite, nous verrons en détail ce qu’est a confiance en soi et comment elle fonctionne.

Je vous présenterai en détails les sept préjugés qui sont à l’origine de votre manque de confiance en vous.

Enfin nous verrons les 3 clés qui vous permettront de travailler à améliorer votre confiance en vous dès maintenant.

Notez que cet article est inspiré du livre « Agir » du psychologue Frédéric Fanget, et que si vous avec des problèmes importants de confiance en vous, cela doit se régler avec l’aide d’un professionnel de la psychologie. Mais sachez que les éléments de cet article viennent u’un psychologue expert dans le domaine de la confiance en soi, ils peuvent vous aider à y voir plus clair et vous donner quelques pistes pour travailler à l’améliorer dès maintenant. Personnellement ce livre m’a beaucoup aidé.

Bonne lecture 🙂

Avant d’aller plus loin

Avant de parler de la confiance en soi en long et en large, il est important de comprendre que la confiance en soi n’est pas noire ou blanche.

Nous n’avons pas « confiance en nous » ou « pas confiance en nous ».

La confiance en soi se mesure sur trois niveaux, et tout le monde peut améliorer son niveau de confiance en soi.

Car de la même façon que l’on peut souffrir d’un manque de confiance en soi, nos vies peuvent en être gravement affectées par un excès.

Aussi, une personne peut avoir une excellente confiance en elle dans ses relations envers les autres, mais une bien mauvaise estime de soi.

Bref, tout le monde peut (et devrait) travailler à l’amélioration de sa confiance, dans le but d’améliorer sa vie professionnelle et personnelle.

Comment le manque de confiance en soi affecte votre vie

Les problèmes de confiance en soi peuvent avoir de graves répercussions sur votre vie.

Ils l’affectent à tous les niveaux :

  • Travail
  • Vie de couple
  • Amis
  • Famille

Non seulement ils affectent votre vie à tous les niveaux, mais ils vous font souffrir au quotidien et vous empêchent d’être pleinement heureux.

Le manque de confiance en soi peut littéralement bloquer une personne et l’empêcher d’agir comme elle le voudrait (et le pourrait).

Voici différents cas dans lesquels le manque de confiance vous affecte. Vous pouvez ne vous sentir concerné que par un seul d’entre eux ou par plusieurs.

La peur d’agir

C’est le cas lorsque vous vous êtes habitué à visualiser l’échec et préférez ne pas agir au lieu de connaître un possible échec. C’est un automatisme que vous avez développé de manière inconsciente au cours de votre existence.

Le problème quand on est persuadé qu’on va échouer tout ce qu’on entreprend, c’est qu’on ne fait plus rien. On est littéralement paralysé.

Même de petites choses simples deviennent un véritable effort sûr-humain.

Il existe une méthode qui permet de rompre avec ce cercle de l’échec, afin de reprendre peu à peu confiance en soi pour arriver à agir et réaliser tout ce que l’on souhaite.

Nous verrons cela plus loin dans l’article, l’objectif ici est de se rendre compte de la nécessité de stopper ce cercle infernal qui vous empêche d’agir comme vous le souhaiteriez.

La fuite permanente

Vous fuyez les responsabilités et préférez être invisible aux yeux des autres.

Alors, vous laissez les autres prendre toutes les opportunités, et ils peuvent vous en remercier.

C’est vrai qu’il est plus commode de ne pas être sur le devant de la scène, et donc de minimiser les problèmes auxquels vous devez faire face au quotidien.

Mais imaginez comment serait votre vie si vous arriviez à faire ce petit effort qui vous permettrait d’être l’acteur principal de votre vie. Comment vous sentiriez-vous si vous n’étiez plus l’ombre de vous-même et si vous arriviez à avoir de vraies interactions avec les autres ?

Ne pensez-vous pas que vous auriez beaucoup plus d’opportunités professionnelles et que votre carrière serait plus épanouie ?

Car le problème lorsqu’on fuit toujours tout, c’est qu’on cumule les pertes. Les jours se succèdent et on passe à côté de toutes les opportunités que la vie met sur notre chemin.

Vous passez à côté de nouvelles rencontres, de nouveaux projets, d’opportunités professionnelles…

N’êtes-vous pas fatigué de cela ?

Pas de panique, lisez la suite.

Les émotions négatives

Le problème du manque de confiance en soi c’est qu’il véhicule des émotions négatives.

  • Vous vous sentez souvent triste.
  • Vous vous découragez facilement.
  • Vous vous sentez toujours inférieur aux autres.
  • Vous êtes inquiet et avez souvent peur.
  • Vous vous sentez coupable de tout. Tout est toujours de votre faute, alors autant ne rien faire.
  • Vous avez honte de tout. Vous êtes convaincu que l’on va vous juger si vous agissez.
  • Vous vous sentez exclus des groupes. Alors vous vous mettez à l’écart.

Toutes ces émotions vous pourrissent la vie et vous empêchent de vous épanouir pleinement.

Rassurez-vous, vous pouvez renverser la vapeur si vous en avez vraiment envie !

Vous avez une mauvaise image de vous-même

Vous avez constamment une terrible opinion de vous-même. Vous vous sentez toujours nul. vous

Vous voyez seulement ce que vous faites de mal et ne voyez pas ce que vous faites de bien. Si vous faites quelque chose de bien c’est grâce aux autres, et si vous ratez quelque chose c’est à cause de vous.

Le problème lorsqu’on a une mauvaise image de soi-même, c’est qu’on invite les autres à avoir cette image de nous-même.

Les autres nous voient comme nous nous voyons nous-même.

Vous allez devoir apprendre à changer l’image que vous avez de vous-même si vous voulez avoir confiance en vous.

Le manque d’affirmation avec les autres

Certaines personnes n’ont pas de problème d’estime de soi, mais connaissent de grandes difficultés à interagir avec les autres.

Cela peut être un vrai problème si vous n’arrivez même pas à demander au voisin de baisser sa musique, ou à dire non à un collègue qui abuse de votre gentillesse.

Voici des exemples de manque d’affirmation :

  • Ne pas savoir exprimer ses besoins et ses désirs.
  • Ne pas arriver à se manifester lorsque quelque chose vous gêne.
  • Avoir du mal à dire « non ».
  • Ne pas se défendre lorsqu’on est attaqué.
  • Ne pas se mettre en valeur.

Votre vie est perturbée

Vous l’aurez compris, le manque de confiance en soi touche votre vie à tous les niveaux.

Cela peut être au travail.

Votre manque de confiance vous met des bâtons dans les roues et complique vos journées. Parfois, il altère tellement vos performances que vous avez des difficultés à trouver un emploi ou simplement à le conserver.

Il peut lourdement perturber votre carrière et vous empêcher de vous empêcher d’évoluer.

Le manque de confiance en soi peut également affecter votre vie de couple.

Comment les choses pourraient-elles aller si vous n’êtes pas capable d’exprimer vos besoins, de dire non ou encore de vous mettre en valeur ? Comment pouvez-vous dégager une image attirante si vous ne vous aimez pas vous-même ?

Vos relations amicales peuvent également être lourdement affectées par votre manque de confiance en vous.

C’est le cas si par exemple vous passez votre temps à vous comparer à vos amis. Ou encore si vous vous focalisez sur vos défauts. Comment vos amis auront-ils la force de vous supporter à long terme ?

L’objectif de cette introduction était de prendre conscience que le manque de confiance en soi n’est pas acceptable, et qu’il faut agir pour y remédier.

C’est d’ailleurs l’objectif de la suite de cet article.

Les mécanismes de la confiance en soi

Définition de la confiance en soi

Voici quelques définitions de la confiance :

« Espérance ferme, assurance de celui qui se confie en une personne ou à quelque chose ».

Le Robert

« Sentiment qui fait qu’on se fie à soi-même ».

Le Robert

« Sentiment de celui qui se fie, s’en remet à quelqu’un ou à quelque chose ».

Grand Larousse encyclopédique

« Action de s’en remettre à soi-même, hardiesse, courage, assurance ».

Grand Larousse encyclopédique

On peut distinguer deux types de confiance :

  • La confiance envers l’autre : une personne ou même une chose.
  • La confiance envers soi-même.

La confiance en l’autre est donc une notion importante. Nous voyons aussi la notion d’action, de s’en remettre en soi-même.

La notion de décision, prise par la personne elle-même et destinée à la personne elle-même est une notion « autocentrée » de la confiance : on part de soi et on revient à soi.

Cette conception de la confiance en soi a été largement critiquée pour son égocentrisme.

La confiance en soi passe aussi par notre rapport aux autres et aux choses.

Notre équilibre psychologique passe aussi par l’établissement de bonnes relations sociales et le respect des autres. C’est le meilleur moyen de maintenir à long terme une bonne confiance en soi.

Les trois dimensions de la confiance en soi

La confiance en soi peut être appréhendée sur 3 dimensions :

  • La base, c’est l‘estime de soi. Est-ce que je me considère comme une personne valable et digne d’intérêt ? Cette valeur de ma vision ne dépend pas de mes relations avec les autres ni de mes actions.
  • Le deuxième étage de la pyramide est représenté par la confiance en soi au sens strict du terme. Il s’agit des compétences personnelles. C’est la confiance dans vos actes, vos décisions, vos projets, sans prendre en considération les autres.
  • Le sommet de la pyramide représente le rapport aux autres, les compétences relationnelles et l’affirmation de soi.
Pyramide de la confiance en soi

1. L’estime de soi = le « moi »

C’est votre capacité à décider par vous-même, pour vous-même. C’est le jugement global que vous portez sur votre personne.

Cela revient à savoir comment vous vous voyez :

  • Je me sens une personne nulle.
  • Je me vois comme une personne géniale.
  • Je me sens une personne valable avec ses qualités et ses défauts, et je m’assume comme cela.

Cette confiance en soi se construit dès l’enfance, c’est la base de la confiance en soi. Sans elle, vous aurez des difficultés à avoir confiance en vous.

En effet, même si votre vie est une succession de réussites et que tout le monde vous admire sauf vous-même, vous n’aurez jamais confiance en vous.

2. La confiance en soi = vos actes.

Vous sentez-vous capable de réaliser telle ou telle chose ?

Bien faire votre travail, être une bonne mère ou un bon père, bricoler correctement, bien faire la cuisine, être bon dans tel ou tel sport, partir en vacances de manière autonome, arriver à faire une réclamation dans un magasin, etc…

La définition stricte de la confiance en soi est le sentiment de compétence personnelle, la capacité à agir, à décider, à mener à bien vos projets.

Elle peut s’acquérir dès l’enfance si on est encouragé, félicité. Si notre entourage ne nous fait pas sentir mal lors de nos échecs et nous montre le côté bénéfice de l’échec.

3. L’affirmation de soi = les autres

Les autres sont indispensables pour notre bien être à long terme. Une estime de soi solide combiné à une bonne confiance en soi ne sont pas suffisants pour avoir une confiance en soi totale.

Les chercheurs en psychologie ont démontré que le meilleur moyen d’éviter la dépression est d’avoir l’aide et le soutien de nos proches.

C’est pourquoi il est indispensable d’avoir de bonnes relations avec les autres, de savoir exprimer ses désirs, ses besoins, ses émotions, tout en écoutant et en sachant écouter avec respect.

Si ce sujet vous intéresse, je vous recommande absolument mon article sur l’intelligence émotionnelle, qui permet entre autres d’avoir de bonnes relations avec les autres et de gérer vos émotions correctement.

Ces trois dimensions de la confiance en soi ne sont pas hermétiques, elles sont entremêlées : si vous manquez de l’une d’elles, votre personne est vulnérable.

Testez votre niveau de confiance en vous !

Maintenant que vous êtes convaincu que vous devez travailler à améliorer votre confiance et que vous connaissez les trois dimensions de la confiance en soi, je vous propose de connaitre votre propre niveau de confiance.

J’ai préparé ce test à réaliser en ligne en moins de 5 minutes. Il est utilisé par les psychologues qui travaillent sur la confiance en soi, il donc est fiable, je ne l’ai pas inventé.

Faites le test !

Quel que soit votre résultat au test, lisez la suite, vous découvrirez les clés pour commencer à travailler sur l’amélioration de votre confiance en vous.

Les 7 préjugés qui font que l’on manque de confiance en soi

Les problèmes de confiance en soi sont générés et amplifiés par des processus mentaux appelés préjugés.

Plus le temps passe, plus ils augmentent et nous bloquent dans tous les domaines de notre vie.

Heureusement, une fois qu’on en a pris conscience, il est possible d’inverser la vapeur. Il existe différentes méthodes que nous découvrirons à la fin de l’article.

Préjugé 1 : « Je ne suis pas capable de »

C’est un cercle vicieux dans lequel on est convaincu de ne pas être capable de faire quelque chose.

Le problème est que plus le temps passe, plus il nous bloque. Il devient alors très difficile d’agir, même pour faire des choses extrêmement simples.

Cycle du doute de ses capacités

Cette croyance limitante est générée depuis l’enfance et est amplifiée avec le temps.

Voici quelques pistes pour en sortir et inverser le cercle vicieux :

  • Repérer et arrêter les critiques internes.
  • Passer à l’action en définissant des actions simples à réaliser au début pour développer en nous les pensées positives qui nous permettent d’être convaincu de pouvoir réaliser les choses.
  • S’exprimer avec les autres.

Nous verrons plus en détail dans la clé 3 comment aller plus loin.

Préjugé 2 : « J’ai besoin qu’on m’aime, m’apprécie, m’approuve »

C’est le cas si vous avez besoin d’être approuvé par des personnes que vous trouvez importants.

Vous faites tout votre possible pour ne pas être rejeté par ces personnes. Et si cela arrive, cela vous confirme que vous êtes nul.

Cela conduit à 2 comportements :

  • Vous cherchez l’approbation des autres.
  • Vous adopter un comportement d’abnégation et vous faites ce que les autres veulent.

Cela amène à deux pensées négatives :

  • Si je me soumets à l’opinion des autres, ils vont mieux m’accepter.
  • Si je fais le bien des autres, ils ne me rejetteront pas.
Cycle du besoin d'approbation

Il existe deux types de confiance en soi :

  • La confiance en soi inconditionnelle
  • La confiance en soi conditionnelle

La confiance en soi inconditionnelle est celle que l’on a en soi de base, qui ne dépend pas de nos agissements et de nos relations.

Vous vous estimez avec une certaine valeur non négociable. C’est la confiance qui vous accompagne dès le matin au réveil lorsque vous pensez que vous êtes un être avec telles qualités et tels défauts. C’est elle qui vous met en sécurité en termes d’image de vous-même.

La confiance en soi conditionnelle dépend de votre réussite et de vos relations avec les autres.

« Pour être quelqu’un de bien, je dois réussir professionnellement, maritalement et amicalement. » Le danger avec cette confiance est qu’on peut en devenir obsédé et ne plus tolérer aucune erreur.

Il n’y a pas une mieux que l’autre. Il faut avoir des deux de manière équilibrée.

Voici quelques pistes pour sortir du besoin d’approbation :

  • S’affirmer. Apprendre à exprimer ses opinions et désirs, même s’ils sont différents des autres.
  • Relativiser votre besoin d’approbation des autres. Relativiser l’opinion des autres : vous ne serrez pas rejeté si vous avez une opinion différente.
  • Apprendre à vous aimer sans conditions.

Préjugé 3 : « Je me trouve nul »

Il y a trois mécanismes de pensées qui vous amènent à vous trouver nul :

  • Maximisation du négatif. Vous surestimez vos erreurs et vos défauts. Vous dramatisez vos erreurs et cela vous déstabilise.
  • Minimisation du positif. Vous minimisez vos réussites, vos qualités, et vous êtes sourds aux compliments.
  • La généralisation. Vous généralisez votre nullité : « Je suis toujours nul », Je n’arrive jamais à rien ». Alors vous vous convainquez de notre nullité.

Ces trois pensées font qu’avec le temps, vous avez une vision déformée de vous-même.

Cette vision négative de vous-même entraîne des émotions négatives. Vous ressentez de la honte, vous avez des doutes au moment d’agir et vous êtes victimes d’anxiété. Vous n’êtes alors pas dans de bonnes conditions pour affronter les situations de la vie.

Votre comportement s’en verra affecté : vos actions seront altérées puisque vous vous sentez nul, et vous ne vous sentez pas bien dans votre peau. Vous n’agissez pas et vous vous refermez sur vous-même.

Le cercle se ferme et plus le temps passe, plus vous êtes convaincu d’être nul en tout.

Confiance en soi : je me sens nul
J

L’origine de ce préjugé vient de votre entourage, de votre famille, de votre éducation.

Il est maintenu par vos pensées négatives ou par exemple par votre conjoint qui vous rabaisse constamment. Autre exemple, votre travail est en dessous de vos compétences, et vous êtes en dépression, ce qui nuit à vos capacités et vous donne raison.

Voici quelques pistes pour sortir du cercle de la nullité :

  • Arrêter les visions globales négatives et arrêter de toujours essayer de savoir si ce que vous avez fait est mal ou bien, nul ou parfait.
  • Lutter contre vos voix intérieures critiques et commencer à écouter davantage votre voix intérieure bienveillante, pour équilibrer la vision que vous avez de vous-même.
  • Sortir du comportement de l’échec, qui fait que vous n’agissez plus. Il faut agir pour avoir des expériences positives et sentir de la satisfaction. Comme le disent tous les startupeurs qui créent des sociétés et sont dans l’action permanente : « il vaut mieux fait, que parfait » ! Autrement dit, il faut agir, même si le résultat n’est pas parfait. C’est mieux que de ne pas agir.

Préjugé 4 : « Je dois toujours faire mieux »

Ce perfectionnisme cache un manque de confiance en vous. Vous vous imaginez au plus profond de vous-même que vous devez tout faire parfaitement, sinon vous serez abandonné.

Si c’est votre cas, prenez bien conscience d’une chose : le perfectionnisme est plus un repoussoir qu’un aimant.

Ce perfectionnisme affecte votre vie et vos relations avec les autres. Si vous y réfléchissez, vous vous rendrez facilement compte que beaucoup de vos problèmes de couples ou dans vos relations amicales sont dus à votre besoin de perfection permanent.

Attention, le perfectionnisme en soi n’est pas forcément un problème. Le perfectionnisme rigide si.

Le perfectionnisme rigide est le besoin de perfection sur tout ce que nous faisons dans la vie.

Voici les différents problèmes générés par le perfectionnisme excessif :

  • Hyperactivité. Vous êtes toujours en train de courir.
  • Pression temporelle. Vous n’avez jamais le temps pour rien.
  • Procrastination. Vous avez tellement de choses à faire que vous ne faites rien correctement.
  • Manque de plaisir. « Il n’y a pas de place pour le plaisir dans la vie ».
  • Impatience émotionnelle et relationnelle. Vous ne tenez pas en place.
  • Anticipation permanente. Vous vivez dans le futur, vous prévoyez tout et ne laissez pas de place au hasard.
  • Difficulté à déléguer. Vous pensez être la seule personne à pouvoir faire correctement les choses et vous vous épuisez.
  • Manque de repos.
  • Vous ne profitez pas de vos victoires.

La liste est longue !

Les émotions négatives liées au perfectionnisme sont l’absence d’émotions, l’absence de plaisir et le vide, l’angoisse de ne pas être actif.

Vous êtes insatisfait de vous-même et des autres. Cela affecte vos relations avec les autres à tous les niveaux :

  • Les relations intimes : Vous vous mettez en couple avec des personnes également excessivement exigeantes ce qui rend le couple lui-même exigent et affecte votre vie sociale.
  • Vos enfants : Vous leur mettez la pression et ils n’auront à leur tour pas confiance en eux.
  • Vos parents : Ils vous ont fait subir cela à vous-même durant votre enfance.
  • Les relations sociales : elles ne sont pas nombreuses, car vous n’avez pas beaucoup de temps libre et vous paraissent parfois inutiles. Quand vous faites une activité, vous devez être le meilleur alors vous vous formez au préalable, impossible de pratiquer une activité nouvelle avec des amis en tant que novice.

Voici quelques pistes pour sortir du perfectionnisme :

  • Relativiser vos échecs.
  • Apprendre à être satisfait.
  • Différencier la valeur de vos actes et la valeur de votre personne.
  • Classer vos objectifs pour ne vous concentrer que sur les plus importants et relâcher la pression sur ceux qui le sont moins.
  • Apprenez à prendre du plaisir dans ce que vous faites.
  • Changez de mode de vie : prenez conscience de vos émotions positives.

Préjugé 5 : « Je n’arrive jamais à me décider »

Parfois dans la vie, il est très difficile de faire un choix.

En fait, choisir c’est aussi renoncer à quelque chose.

Et cela est insupportable pour certaines personnes.

À tel point que faire un simple choix sur une carte de restaurant est une épreuve interminable et presque douloureuse.

Quand on en arrive à ce point là, c’est qu’on a un problème. Il faut y remédier.

Voici le cercle vicieux de l’indécision.

Manque de confiance en soi : cycle de l'indécision

Attention : Parfois, l’indécision est salutaire.

Pour les petites choses c’est rarement le cas, mais pour les grandes décisions de votre vie ca l’est. Il est parfois préférable de douter et de continuer à se renseigner avant de faire son choix, plutôt que de foncer tête baissée et le regretter amèrement plus tard. C’est le cas par exemple pour les décisions irréversibles comme la chirurgie esthétique.

Il est difficile de prendre des décisions lorsqu’il s’agit de choses importantes. C’est le cas lorsque vous achetez un logement. Il vaut mieux prendre le temps de comparer plusieurs logements et de connaître parfaitement le marché avant de faire son choix.

Prendre des décisions peut aussi être difficile lorsque vous êtes responsables de tiers. C’est le cas si vous devez licencier du personnel ou si vous êtes médecin et que vous avez la vie de votre patient entre les mains.

Il peut être également difficile de prendre des décisions si vous vous êtes beaucoup trompé dans votre passé. Une personne qui a divorcé quatre fois devrait attendre un peu plus avant de faire sa demande en mariage !

Enfin, il est difficile de prendre des décisions quand on ne connait pas bien son domaine. Par exemple, si un maçon en début de carrière doit prendre la décision entre deux types de béton pour un gros chantier.

Le problème, vous l’aurez compris est l’indécision excessive.

C’est votre cas si vous comparez tout et que vous regrettez votre choix même après avoir fait l’achat.

Les origines de l’indécision sont :

  • Une erreur passée suite à une mauvaise décision.
  • Vous avez eu trop de responsabilités étant petit.
  • Vous avez eu des parents qui doutaient.

Voici quelques pistes pour sortir de l’indécision :

  • Lutter contre les pensées qui vous empêchent d’agir.
  • Peser les avantages et les inconvénients de chacune des solutions pour choisir la meilleure en connaissance de cause.
  • Appliquer les décisions les plus faciles.
  • Procéder par étapes. Suivre un plan d’action pour prendre votre décision.

Préjugé 6 : « Je me fais toujours du souci »

Vous avez toujours peur de ce qu’il peut se passer.

Voici les mécanismes de l’anxiété.

Vous surestimez les dangers et vous n’avancez pas. Vous ne faites plus face à l’inconnu par peur. Vous développez alors des difficultés à faire face à l’imprévu.

Cycle de l'anxiété

Les manifestations de l’anxiété ne sont pas seulement psychiques, mais aussi physiques : hyperactivité neurovégétative, tachycardie, transpiration, mains moites, sécheresse de la bouche, étourdissements, être tendu, être révolté problèmes de concentration, trous de mémoire, troubles du sommeil.

D’où vient ce préjugé ?

  • Biologique : vous avez naturellement une sensibilité émotive développée.
  • Psychologique : Vous voyez le monde plus dangereux qu’il ne l’est.
  • Éducation : Vos parents étaient super-protecteurs ou vous ont laissé livré à vous-même.

Les facteurs de maintien du préjugé :

  • Vous êtes convaincu que le monde est dangereux, vous passez trop de temps à regarder et lire les informations qui ne passent que de mauvaises choses.
  • Vous êtes convaincu de ne pas pouvoir faire face au danger.
  • Vous vous sentez vulnérable.
Le cycle du doute

Voici quelques pistes pour ne plus se faire autant de soucis :

  • Trier les sources d’anxiété en trois catégories :
    • Les modifiables. Ex : L’angoisse de rater son avion peut facilement être supprimée en arrivant en avance à l’aéroport.
    • Les non-modifiables. Ex : avoir une maladie : il n’y a rien à faire, cela n’est pas entre vos mains.
    • Celles qui n’existent pas. Ex : « Et si j’avais un cancer ? », « Et si mon enfant naissait mal ? », « Et si ma maison brulait ? ». Ces angoisses sont absolument inutiles, car elles sont basées sur des faits infondés.
  • Dédramatiser et relativiser les dangers de la vie et du monde.
  • Apprendre à se relaxer.
  • Changer de comportement. Si vous n’agissez pas par peur de quelque chose, agissez. En voyant que cela s’est bien passé, vous regagnerez petit à petit confiance en vous.
  • Apprendre à résoudre les petits problèmes de la vie quotidienne sans attendre.

Préjugé 7 : « Je ne peux pas compter sur les autres et je dois m’en méfier »

Vous doutez des autres à cause d’un traumatisme.

Il s’agit là d’une perte de la confiance en les autres et non d’un manque de confiance.

Ce préjugé touche à la confiance envers les autres et non à la confiance en soi.

Il existe deux types de traumatismes qui causent ce préjugé :

  • Le traumatisme en positif (un évènement choquant)
  • Le traumatisme en négatif (un manque de quelque chose, par exemple d’affection)

Il produit deux types de comportements :

  • Vous vous mettez à distance des autres et rejetez ceux qui vous approchent.
  • Vous vous isolez par méfiance et préférez rester seul que de prendre un risque de souffrir.

Comme nous l’avons vu plus haut, la confiance en soi passe par la confiance envers les autres (sommet de la pyramide). C’est pourquoi il est important de travailler à regagner confiance en les autres.

Cycle de la méfiance des autres

Voici quelques pistes pour reprendre confiance en les autres :

  • Reprise ou création de relations de confiance.
  • Travaillez en parallèle sur la gestion de vos émotions pour diminuer vos craintes.
  • Luttez contre vos pensées négatives.
  • Apprenez à vous défendre si vous avez été victime, pour défendre vos droits.

Les 3 clés pour améliorer sa confiance en soi

Je vais vous présenter les trois clés qui vous permettront d’améliorer votre confiance en vous. Chacune des trois clés représente un étage de la pyramide de la confiance en soi : Estime de soi, confiance en soi, affirmation de soi.

Clé 1 : Mieux s’aimer

Cette clé vous permettra d’améliorer votre autoestime, cela correspond au premier étage de la pyramide de la confiance en soi.

Estime de soi

Apprenez à vous connaître vraiment

Il s’agit de vous observer et d’identifier vos réactions et vos émotions lorsqu’elles se produisent, afin de travailler à améliorer votre manière de voir les choses.

Vous devez faire une gymnastique mentale pour commencer à voir les choses différemment, arrêter de penser négativement de vous-même, et ne pas interpréter négativement les situations que vous vivez.

Bien souvent, vous avez développé une sorte de paranoïa inconsciente lorsqu’il s’agit de vous-même. Vous êtes beaucoup trop dur avec vous-même.

Faites l’effort d’équilibrer les pensées négatives et les pensées positives de vous-même. Pour cela, réduisez les pensées négatives et augmentez les pensées positives.

Votre autocritique est excessive

Si par exemple quelqu’un dit de vous que vous êtes égoïste, cherchez la définition exacte de l’égoïsme. Avant de commencer à avoir des pensées négatives sur vous-même.

Vous devez faire l’effort d’être précis sur les mots et comprendre qu’une critique de votre personnalité ne veut pas dire que votre personne entière est bonne à mettre à la poubelle.

Bien souvent vous êtes convaincu du jugement de quelqu’un sur votre personne. Il est important de confronter la réalité à votre imagination. Demandez à la personne ce qu’elle pense de vous, vous serez surpris de voir que vous avez largement exagéré sa vision négative. Vous vous sentirez mieux si vous faites cela et vous habituerez votre esprit à ne plus perdre de temps à imaginer des choses extrêmement négatives qui n’existent pas.

De la même manière, si vous êtes convaincu d’une autocritique de vous-même, faites la liste des éléments qui vous donne raison et de ceux qui vont à l’encontre de cette idée.

Je m’explique.

Si votre chef vous a grondé pour avoir mal fait une tâche et que vous êtes convaincu d’être nul dans votre travail de manière globale, faites la liste de ce qui vous avez mal fait et ce qui fait de vous au contraire un bon employé. Vous verrez que rater une tâche ne fait pas de vous un mauvais employé, et vous regagnerez confiance en vous.

Votre autocritique est injuste

Le but de cette clé est d’arrêter de se critiquer en permanence, c’est la base pour reprendre confiance en soi.

Mais si la critique vient de l’extérieur, ne vous fermez pas.

Il faut accepter les critiques et en tirer le positif pour s’améliorer. Ni plus ni moins. Se faire critiquer ne devrait pas vous conduire à remettre systématiquement votre existence en question.

Pourquoi l’autocritique est descructive ?

  • Elle vous paralyse et vous n’agissez plus.
  • Elle installe en vous un grand malaise, et vous n’êtes pas bien dans votre peau.
  • Bien souvent, elle est injuste.
  • Elle vous empêche de progresser.
  • Votre autocritique est bien souvent exagérée et ne reflète pas la réalité.
  • Elle s’acharne sur vous, même quand vous êtes au plus bas.

Alors, entrainez-vous à faire face à votre autocritique pour arriver à la faire disparaitre petit à petit. Écoutez-la moins, contestez-la, opposez-vous à elle, remplacez-la par des encouragements.

Pour vous y aider, mettez-vous dans la peau d’un ami de confiance, demandez-vous comment il réagirait, et si vous lui pardonneriez son erreur.

Cela vous aidera à dédramatiser et à être plus tolérant avec vous-même.

Car bien souvent, nous sommes plus bienveillants avec les autres qu’avec nous-mêmes.

Arrêtez de vous sentir coupable

Le problème de beaucoup de personnes qui manquent de confiance en elles, c’est que quand elles réussissent quelque chose c’est grâce aux autres, et quand elles ratent quelque chose c’est de leur faute.

C’est la théorie des attributions.

Théorie des attributions

Rappelez-vous que l’objectif est d’avoir autant de pensées négatives que de pensées positives pour trouver l’équilibre et le bien être.

Alors comment réduire ses pensées négatives ?

En fait, vos actions ne sont pas totalement positives ou totalement négatives.

Vous pouvez prendre une feuille de papier et noter vos actions accompagnées d’un pourcentage de positivité. Vous vous rendrez compte que les choses qui vous font vous sentir mal ne sont pas complètement mauvaises, voir pas si mal que cela.

C’est normal, vos pensées déforment la réalité.

Attention : le but des pensées alternatives n’est pas de se convaincre que tout est positif. Il faut juste replacer ses pensées négatives non fondées en pensées réalistes et objectives.

Pour résumer, lorsqu’on a une mauvaise image de soi on se maltraite en traitant les informations de manière erronée :

  • Généralisation : « Je suis toujours nul », « Je ne fais que des erreurs ».
  • Raisonnement dichotomique. C’est tout noir ou tout blanc. Placer des notes sur vos actions, si vous mettez 12/20, arrêtez de vous rendre malade !
  • Inférence arbitraire. Vous tirez des conclusions d’un fait sans avoir de preuve. Vérifiez cela pour avoir une idée réaliste de la situation.
  • Maximisation du négatif et minimisation du positif. Équilibrez les proportions.
  • Personnalisation. Vous ramenez toujours tout à vous.
  • Abstractions sélectives. Vous généralisez sur vous-même à partir d’un détail.

Certaines fois, vous vous fixez trop d’impératifs : « il faut que », « il ne faut pas que », « je dois », « je ne dois pas ». Faites la liste sur une journée de toutes les fois où vous vous fixez des impératifs, vous vous rendrez compte que c’est souvent trop. Le fait de vous en rendre compte vous aidera à être plus tolérant avec vous-même.

Clé 2 : Oser agir

Cette clé vous permettra d’améliorer votre confiance en vous au sens strict du terme. Cela correspond au second étage de la pyramide de la confiance en soi.

Confiance en soi intrinsèque

J’aime l’exemple qui suit car il est parlant, il image parfaitement comment l’action donne une confiance infaillible.

Vous pratiquez la natation depuis l’age de 6 ans et vous en avez aujourd’hui 45. Bref, vous savez nager toutes les nages parfaitement.

Vous ne doutez pas de vos capacités. Si on vous demande si vous savez nager, vous répondez fermement « Oui, je sais nager ». Si un ami vous défie lors de vos vacances, vous ne doutez pas de vos capacités à gagner l’épreuve.

C’est normal, la question ne se pose pas : vous savez nager parfaitement.

Cette confiance en vous en béton armé n’est pas tombé du ciel, et vous n’êtes pas non plus né avec.

Vous l’avez acquise à force d’agir : à force de nager.

L’action est indispensable pour construire une bonne confiance en soi.

Dopez votre confiance en vous

Transformez vos plaintes en objectifs.

Au lieu de vous plaindre d’une situation et de rester sans agir pour la changer, fixez-vous des objectifs qui vous permettront de ne pas rester dans cette situation qui vous nuit.

Faites votre inventaire.

Répondez aux questions suivantes en faisant votre liste. Examinez les faits, pas votre opinion.

  • Quels sont mes défauts et mes qualités ?
  • Qu’ai-je échoué et réussi ?
  • Quelles sont mes incompétences et mes compétences ?
  • Qu’est-ce que le bien pour moi ?

Vous devez avoir à peu près le même nombre de points positives et négatives dans votre liste. Si ce n’est pas le cas, continuez à chercher.

Écoutez les autres, écoutez les faits !

Si vous doutez de vos capacités au travail, posez-vous la question : « Pourquoi ai-je été embauché si je suis si nul ? ».

Si vous doutez de vous dans votre couple, posez-vous la question : « Pourquoi cette personne m’aime si je suis si nul ? ».

Il y a forcément des raisons, cherchez-les.

La technique du sondage.

Confirmez vos points forts et vos points faibles en demandant son avis à une personne de grande confiance qui saura être honnête. Demandez-lui de placer un curseur sur une ligne pour chacun d’entre eux.

Qualités et défauts

Cela permet de confirmer vos qualités et vos défauts, d’en découvrir de nouveaux que vous n’aviez pas conscience avoir, et surtout de vous rendre compte que les autres ne vous voient pas aussi mal que vous vous voyez vous-même.

Notez qu’il est illusoire de vouloir plaire à tout le monde. Il y aura toujours quelqu’un pour vous apprécier et vous détester, quel que soit votre niveau de perfection.

J’en profite pour vous partager ma courte vidéo qui explique pourquoi il ne faut pas essayer de plaire à tout le monde.

Développez votre positivité.

Écrivez dans un carnet tous les jours au moins un acte positif, une qualité, une compétence, un retour positif de quelqu’un.

Relisez chaque soir ce carnet.

Vous vous sentirez légèrement prétentieux, mais le but est d’équilibrer la balance, équilibrer tout le mal que vous dites sur vous-même.

Si vous avez peur de vous lancer dans une action, évaluez les risques que vous prenez à agir. Vous verrez que bien souvent, ils sont nuls.

Osez et décidez

Voici la méthode en 6 étapes pour arriver à prendre les décisions qui vous bloquent : « Vivre à la ville ou à la campagne ? », « Déménager ou rester dans ce logement ? », « Acheter mon ordinateur neuf ou d’occasion ? », « Dois-je répondre aux avances de cette personne ? », etc.

  1. Faites la liste des décisions difficiles à prendre dans votre vie.
  2. Notez sur cent la difficulté que vous avez à prendre la décision, et notez l’impact que cette décision aura sur votre vie. Classez-les par ordre croissant d’impact et de difficulté et commencez pas les plus « faciles » et celles qui ont le moins d’importance.
  3. Pour chaque décision à prendre, faites la liste des différentes options qui s’offrent à vous. Réfléchissez bien, certaines fois on passe à côté d’une solution additionnelle intermédiaire.
  4. Faites la liste des avantages et inconvénients de chacune des options et notez-les sur 100.
  5. Choisissez la solution qui a la note la plus haute en avantages et la plus basse en inconvénients.
  6. Après avoir fait le choix, ré-évaluer les deux notes que vous aviez mises au sujet de la difficulté et l’impact de la décision. Bien souvent elles diminuent une fois que le choix est fait. Votre esprit a encore une fois exagéré la situation.

Fixez-vous des objectifs accessibles.

Le problème quand on n’arrive pas à atteindre ses objectifs, c’est qu’on se fixe des objectifs difficiles à atteindre. C’est le syndrome d’exigence élevé.

Pour récupérer confiance en vous, fixez-vous tous les jours de petits objectifs faciles à atteindre. Le fait d’atteindre tous vos objectifs vous apporte de la satisfaction et vous permet de regagner foi en votre capacité à agir.

Évaluez les risques.

Je vous propose un vaccin contre l’échec.

Vous voyez, ce n’est pas l’échec qui fait peur mais l’idée d’échouer. Ainsi, pour vous libérer de cette peur, je vous propose de faire exprès d’échouer des petites choses sans importantes, afin de vivre l’échec et vous rendre compte qu’il n’est pas aussi désagréable que vous l’imaginiez.

L’échec est instructif. On apprend de ses échecs et plus on l’apprivoise, moins il nous fait peur.

L’échec est relatif. En fait, une action n’est pas soit un succès, soit un échec. Il peut y avoir des échecs partiels, des choses bien et des choses moins biens.

Alors, notez vos actions après les avoir réalisés sur une échelle avec ces différentes graduations : Échec total, échec partiel, échec moyen, réussite partielle, réussite totale. Placer un curseur sur chacune de ces actions.

Faites preuve d’imagination.

Si vous êtes anxieux et qu’agir vous fait peur, une bonne méthode est de visualiser l’action ainsi que tous les scénarios possibles. Car certaines personnes sont bloquées face à l’imprévu et le fait d’avoir « vécu » la situation actuelle auparavant permet de ne pas être pris au dépourvu.

Cette technique m’a personnellement énormément aidé à effectuer des tâches que je considérais difficiles.

Ne repoussez pas au lendemain.

Voici les 7 règles pour ne pas procrastiner :

  • Ne pas attendre la motivation pour agir. La motivation vient avec les succès. Il faut se forcer à agir même si on n’en a pas envie.
  • Prenez conscience des effets dévastateurs de la procrastination. Quand vous en aurez marre de ne pas être efficace vous avancerez beaucoup plus vite.
  • Défendez le fait d’agir. Faites la liste des points en faveur de l’action et des points en faveur de l’inaction et défendez l’action face à vous-même. Vous vous convaincrez qu’agir est indispensable et vous serez plus efficace.
  • Faites un plan d’action. Listez les tâches de la plus facile à la plus difficile et planifiez-les dans votre agenda.
  • Procédez étape par étape. Découpez-les en étapes de 15 minutes s’il le faut, et prenez-les une par une. Le fait de voir que vous avancez dans votre liste vous motivera à continuer et à atteindre l’objectif final.
  • Évaluez la difficulté et la satisfaction après la réalisation des tâches.
  • Soyez tolérant avec vous-même sur vos échecs et soyez fier de vos avancées.

Soignez les apparences

L’habit fait-il la confiance en soi ?

Certaines personnes inspirent naturellement une forte confiance simplement grâce aux vêtements qu’ils portent. C’est le cas des pompiers ou des militaires. L’uniforme véhicule une forte confiance, au-delà de la personnalité de celui qui le porte.

Si vous savez que vous avez des problèmes pour vous habiller et que vous ne prenez pas soin de votre apparence, faites des efforts pour l’améliorer.

Une bonne idée est de prendre exemple sur une personne qui dégage une forte confiance en elle et de copier son style vestimentaire.

Cela vous aidera à avoir confiance en votre apparence et ce que vous dégagez. C’est un bon levier pour amplifier les actions énoncées précédemment. Tout est bon à prendre.

Votre poids.

L’excès de poids peut nuire à votre confiance en vous. En effet, si vous haïssez votre corps, il vous sera difficile d’améliorer votre niveau de confiance.

Alors il peut être intéressant de perdre du poids pour vous sentir mieux. C’est également un objectif qui vous aidera à regagner confiance en vos capacités, comme nous l’avons vu précédemment.

Attention, je ne suis pas médecin est le sujet du poids est un sujet médical. La perte de poids est à considérer si votre IMC indique que vous êtes en obèse.

Il faut aussi apprendre à ne pas se focaliser sur son poids. On peut être vu par les autres comme une personne fiable, tolérantes, aimable, professionnelle même si on est en surpoids.

Sachez que de nombreuses personnes fortes sont attirantes et séduisantes. Le plus important dans la séduction est la personnalité.

Le problème de fond est surtout le problème de la vision que vous avez de vous-même.

Les physiques hors-normes.

Lorsque vous naissez avec un physique ingrat, si vous avez subi une ablation du sein ou que vous êtes rasé à cause d’un traitement contre le cancer, vous pouvez développer une oppression.

Rappelez-vous qu’on ne juge pas les autres pour leur physique, mais sur les faits, sur leurs actions et leur attitude.

Si vous avez un physique hors-norme, vous avez deux options :

  • L’action psychologique
  • L’action chirurgicale

Les psychologues ont de nombreuses techniques efficaces pour faire disparaitre cette obsession.

Si l’action chirurgicale peut vous aider dans certains cas, c’est une décision à prendre sérieusement. Essayez en premier de travailler sur le levier psychologique accompagné d’un psychologue.

Coiffure et maquillage.

Notez qu’il est important de prendre soin de soi-même pour se sentir bien et avoir confiance en soi.

Certaines personnes délaissent cet aspect. Avec quelques petits efforts vous pourrez améliorer votre bien être et l’image que vous avez de vous-même.

Attention à la confiance en soi conditionnelle. Certaines personnes ne peuvent pas sortir dans la rue si elles ne sont pas maquillées.

Bien-être dans votre cerveau.

Le bien être du corps et de l’esprit est indispensable pour mener une vie épanouie.

Regardez du côté du Mindfulness, cela changera littéralement votre vie en seulement 10 minutes par jour.

Arriver à gérer ses émotions est aussi important, je vous invite encore une fois à lire mon article sur l’intelligence émotionnelle.

Clé 3 : S’affirmer avec les autres

Cette clé vous permettra de vous affirmer en tant que personne dans vos relations avec les autres. Cela correspond au troisième étage de la pyramide de la confiance en soi.

Affirmation de soi

Osez exprimer vos besoins et vos désirs

Vous n’osez pas demander un service ou exprimer une revendication légitime. Cela vous perturbe et attaque votre confiance en vous.

Alors que si vous vous exprimez, vous montrez que vous existez et vous sentez de la fierté et la satisfaction d’avoir obtenu ce que vous désiriez.

La méthode en quatre étapes pour réapprendre à exprimer ses désirs :

1. Chassez les pensées négatives et remplacez-les par des pensés positives.

« J’ai des droits et il est normal que je les exprime ».

« Je lui demanderai si cela le dérange ».

« Si je demande, peut-être que je n’obtiendrai pas ce que je désirais mais ce qui est sur c’est que sans demander je n’ai aucune chance de l’obtenir ».

« C’est moi le mieux placé pour savoir exactement ce dont j’ai besoin, c’est à moi de l’exprimer ».

2. Cernez vos besoins et vos désirs.

Faites la liste de vos besoins et de vos désirs que vous n’arrivez pas à formuler et que vous gardez pour vous.

Il existe cinq types de besoins :

  • Demandes d’aide (soutien, demander qu’on nous laisse seul, s’inscrire à un sport, etc).
  • Pour obtenir un service (qu’une amie garde le bébé, qu’un voisin reçoive un colis pour vous, etc).
  • Vérification de l’opinion de l’autre (pour savoir si une amie a accepté par gentillesse ou non).
  • Dévoilement de soi (« Je suis trop timide, peux -tu le faire ? »).
  • Demandes de changement (Changer une mauvaise habitude comme arriver systématiquement en retard ou être très bruyant).

3. Classer la liste par ordre de difficulté.

Si besoin, notez les éléments de votre liste avec une note de zéro à cent pour qualifier la difficulté que vous éprouverez à faire la demande.

4. Appliquer la technique d’affirmation de soi pour oser exprimer vos besoins.

Prendre le plus facile de la liste.

Préparez le discours et entrainez-vous avec un ami si besoin. Puis lancez-vous !

Au début vous aurez besoin de vous entrainer puis avec le temps vous verrez qu’on imagine la demande beaucoup plus difficile qu’elle ne l’est vraiment.

Rappelez-vous de cela : si vous vous taisez, c’est comme si vous disiez à l’autre qu’il est plus important que vous. Vous ne pouvez pas laisser passer cela ! Si vous posez des limites, vous serez respectable à ses yeux.

Osez dire non, osez négocier

De la même façon, il est important de savoir dire « non » pour avoir confiance en soi.

Dire non c’est donner de la valeur au oui !

Cela permet de vous respecter vous-même, mais surtout de vous faire respecter.

Notez que tout n’est pas noir ou blanc. Tout n’est pas « oui » ou « non » !

« Oui mais ». « Non mais ». Apprenez à négocier afin de mettre des limites aux autres et faire en sorte qu’ils ne vous exploitent pas.

Osez répondre aux critiques

C’est une question de survie ! Si vous ne le faites pas, vous risquez d’être détruit par les autres.

Critiques, moqueries, médisances, sous-entendus…

Attention à ne pas être fermé à la moindre critique. Il ne faut être ni trop ouvert, ni trop fermé.

Il faut reconnaitre la différence entre les critiques constructives et les critiques destructives.

Pour affronter les critiques, lutez contre vos pensées négatives.

La technique de l’enquête négative.

Lorsqu’on vous critique posez une question en interrogeant la personne. Cela permet de la mettre face à sa critique et de lui donner une chance de se justifier. Il s’agit de poser la question le plus calmement possible.

« Lorsque vous dites que mon travail ne va pas, qu’est-ce que vous voulez-dire exactement ? ».

« Sur quels points trouvez-vous que mon travail ne convient pas ? ».

« Quand avez-vous remarqué que mon travail allait moins bien ? ».

Si la critique est justifiée, reconnaissez vos erreurs et décidez de changer pour vous améliorer.

Si la critique n’est pas reconnue, défendez-vous !

Vous pouvez accepter le fond de la critique, mais pas la forme.

C’est le cas lorsque votre supérieur vous réprimande devant vos collègues ou que votre conjoint le fait devant vos amis. Dites à la personne droit dans les yeux que vous n’acceptez pas qu’elle face cela devant d’autre personnes.

Ne vous laissez jamais harceler. N’acceptez que d’être critiqué pour vos actes, jamais pour votre personne.

Osez être vous-même

L’affirmation de soi authentique passe par l’expression de vos émotions.

  • La révélation de soi. Lorsque vous vous présentez aux autres, n’ayez pas peur de parler de vous. Apprenez également à admettre vos points faibles sans toujours chercher à paraitre parfait.
  • La recherche de compliments. Lorsque vous doutez de quelque chose que vous avez fait, demandez leur avis à des amis. Il y a de grandes chances qu’ils soient moins sévères que vous-même et que le compliment vous aide à voir les choses plus objectivement.
  • La révélation de vos émotions. N’ayez pas peur de partager vos émotions pour avoir plus d’impact dans vos relations avec les autres.

Pour conclure

Waouh! Bravo pour avoir lu cet article jusqu’au bout. Cela montre que vous êtes vraiment motivé à vous améliorer.

La première étape pour s’améliorer consiste à prendre conscience le manque de confiance en vous vous affecte à tous les niveaux dans votre vie. Une fois que vous en êtes convaincu, vous avez la motivation nécessaire pour commencer à travailler à son amélioration.

La confiance en soi n’est pas noire ou blanche. Elle repose sur trois niveaux et nous avons tous des lacunes dans certains domaines. C’est pourquoi nous pouvons tous travailler à l’améliorer.

La confiance en soi repose donc sur l’estime que vous avez de vous-même, c’est la base. Elle repose ensuite sur la confiance en vos capacités et sur votre capacité à vous affirmer avec les autres.

Quelles que soient les lacunes que vous possédez, en général le manque de confiance en vous est dû à des croyances négatives qui vous enferment dans des cycles, desquels vous n’arrivez plus à sortir. Il s’agit alors de travailler à accomplir de petites actions pour regagner petit à petit la confiance et enrayer la machine à négativité que vous avez développé dans votre esprit.

J’espère que cet article vous a plu, j’y ai mis tout mon cœur ! Si ce sujet vous intéresse et que vous voulez aller plus loin, achetez le livre.

Cet article est inspiré du livre « Oser. Thérapie de la confiance en soi » de Fédéric Fanget. Il a changé ma vie. Ayant de gros troubles de la confiance en moi, il m’a permis de mettre des mots sur du vécu et m’a donné en détail des clés pour m’améliorer. Ces clés vous accompagneront tout au long de votre vie et vos problèmes de confiance en vous disparaitront avec le temps ! Voici le lien du livre sur Amazon. Si vous l’utilisez pour faire votre achat, je toucherai une petite commission. Vous êtes libre, je ne vous en voudrai pas si vous ne l’utilisez pas 🙂

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